BTS commerce international (Apprentissage)
- Autre public
Le commerce international repose aujourd’hui sur une multiplicité de courants d’échanges inter branches et intra branches, de biens, mais aussi de tâches dans un contexte d’allongement et d’internationalisation des chaînes de valeur. Les échanges internationaux, si le commerce de biens reste prédominant, se traduisent également par une montée en puissance des services. Sont désormais concernées par l’internationalisation toutes les zones géographiques, à la faveur des évolutions des coûts de production, des coûts commerciaux et de l’essor des économies émergentes. Cela se traduit par un rééquilibrage géographique des échanges, une évolution des routes d’échanges et une nouvelle configuration des forces et des influences économiques et politiques. La mondialisation de l’économie a ainsi sorti l’export de l’exceptionnel et a fait de l’international – avec ses singularités financières, juridiques et managériales – une dimension « normale » de l’activité des entreprises, fussent-elles des TPE, PME ou même des entreprises artisanales. De nouveaux acteurs (start-up, micro entreprises) ont, dès leur création, une logique mondiale. Quant à certaines PME, leur agilité organisationnelle et leur capacité à travailler en mode projet leur permettent de se présenter en concurrents crédibles sur le marché mondial.
Une fragilité des petits exportateurs et des exportateurs récents
Si les PME et les microentreprises représentent la quasi-totalité des exportateurs, elles ne réalisent encore qu’une faible part des exportations et ont des difficultés à pérenniser leurs courants d’affaires, faute souvent d’une vision stratégique et marketing. Les dirigeants doivent de plus en plus s’appuyer sur des données géopolitiques et culturelles actualisées pour se faire une représentation juste des risques, des contraintes et des opportunités des marchés internationaux. Les exportateurs ont aussi à s’adapter à des normes et des environnements juridiques spécifiques, à des cultures différentes et doivent maîtriser des techniques évolutives.
Une complexité réglementaire
Les entreprises opérant à l’international sont confrontées à une prolifération des règles commerciales à l’échelon international (accords multilatéraux, accords bilatéraux, accords aux domaines d’application de plus en plus larges) auxquelles s’ajoute le développement des normes sociales et environnementales, la montée en puissance des exigences de « compliance » ou « conformité », ce qui complexifie les échanges internationaux, alors même que les droits nationaux et le droit européen sont également en évolution et nécessitent une veille juridique.
Un contexte risqué
Les activités de commerce international connaissent un niveau de risque plus important que les opérations domestiques : aux risques de toute activité entrepreneuriale, s’ajoutent des risques liés aux tensions politiques et géopolitiques, des risques économiques et commerciaux
2 ans
- 34593 Prospection vente
- 34254 Commerce international
- 34582 Négociation commerciale
- D1402 Relation commerciale grands comptes et entreprises
- 312 Commerce, vente
Modalités de recrutement
Entretien individuel
Modalités pédagogiques
Mise en pratique, cas concrets, pédagogie active et entraînements de mise en situation.
Restauration
Non
Hébergement
Non
Transport
Non
Accès handicapés
Oui
Apprentissage
Financée par OPCO
Entrées/sorties à dates fixes
Formation entièrement présentielle
Niveau de sortie : Bac + 2
153 rue André Citroën
ZI La Palud
83600 FREJUS
Stéphane Auger - Fabrik Tête d'Affiche