Consulter les offres d'emploi correspondantes
Voir les offresConnaître les métiers
Community manager
Garant de la présence et de la (bonne !) réputation d'une marque ou d'une entreprise sur les réseaux sociaux, le community manager anime une communauté d'internautes, publie des tweets, répond aux questions sur le Net, alimente la page Facebook...
Le community manager a pour mission de fédérer les internautes via les réseaux sociaux autour de pôles d'intérêts communs (marque, produit, valeurs...). Expert de la Toile, il est en veille permanente pour gérer l'image de son client sur le Net et rapprocher la marque du consommateur. Pour cela, il anime des forums, organise des concours, etc. Il veille également à ce que chacun respecte les règles de bonne conduite au sein de la communauté.
Nature du travail
Animer une communauté
En partie responsable de l'e-réputation d'une marque, le community manager est un expert des réseaux sociaux. Il s'attache à créer et animer une communauté d'internautes sur la Toile. Pour cela, il enrichit la page Facebook et répond aux questions postées sur le mur ou sur le site de la marque, publie régulièrement des tweets ou des photos sur Snapchat ou Instagram. Il doit s'organiser pour publier du contenu de manière régulière sur les différents canaux à sa disposition.
Faire le buzz
Le community manager a pour objectifs d'accroître la notoriété de la marque ou de l'entreprise qu'il représente, de gagner des clients, de les fidéliser. Pour cela, tous les moyens sont bons : publications de vidéos, organisation de concours photos, de jeux, voire d'événements autour d'un produit... Autant d'informations qui pourront être partagées et enrichir la communauté.
Réagir vite
Il a en permanence l'oeil sur les réseaux pour suivre ce qui se dit sur la marque dont il doit défendre l'image à tout prix. En cas d'attaque ou de propos négatif, il doit réagir et contrecarrer très vite pour éviter que le mauvais buzz se propage. L'ennemi du community manager ? Les trolls et les haters qui se répandent en propos et commentaires négatifs sur les réseaux sociaux.
Compétences requises
Technicité et maîtrise de la langue
Le community manager est un expert d'Internet et des réseaux sociaux. Il maîtrise les logiciels de référencement et les moteurs de recherche, la blogoshpère de son domaine et les forums. Il a intégré les codes de sa cible pour susciter les échanges et sait analyser les résultats de ses actions qu'il doit être capable de présenter par écrit ou à l'oral. Le community manager aime l'échange, il est créatif. Il écrit avec aisance et humour, le cas échéant.
Disponibilité
Curieux, le community manager est aussi réactif. Il est en permanence connecté et effectue une veille pour observer la concurrence et les nouvelles tendances mais surtout gérer les éventuels problèmes. Il doit être sur le qui-vive car les informations (vraies ou fausses) se répandent à la vitesse de la lumière sur la Toile. Son organisation et son sang-froid lui permettent de prendre du recul. Il doit aussi savoir se remettre en question.
Polyvalence recherchée
Être à l'aise avec les réseaux sociaux ne suffit plus toujours. Des compétences en marketing sont de plus en plus recherchées pour que son travail renforce la stratégie établie. Le sens de la pédagogie, pour insuffler en interne la culture des réseaux sociaux aux salariés et aux dirigeants, est également important.
Attention à l'overdose
La Toile est active jour et nuit, 365 jours par an ! S'il est impossible au community manager d'être branché en permanence, il doit néanmoins être au plus près des réseaux pour ne pas laisser un commentaire néfaste se répandre, par exemple. Alertes, écrans multiples, il n'est jamais loin et cela peut devenir addictif. Il est primordial de prioriser, en commençant par les urgences, et de déléguer quand c'est nécessaire.
Un train d'avance
Il faut se renouveler en permanence sur les réseaux sociaux et, si possible, se différencier de la concurrence. Après Facebook et Twitter, il est désormais important pour certaines marques d'être présentes sur Snapchat ou Instagram qui ont connu une progression fulgurante ces dernières années. De même, la vidéo, parfois même en direct, supplante de plus en plus la simple photo, surtout si l'on souhaite un essaimage important.
Actif aussi en interne
En fonction de son lieu d'exercice et de la définition de son poste, le community manager peut être rattaché à la direction de la communication ou du marketing, voire à la direction commerciale ou la DRH. Il participe aux réunions pour être au fait de l'actualité de l'entreprise et doit parfois être pédagogue en interne pour éduquer les salariés à l'utilisation des réseaux sociaux.
Salaire
Salaire du débutant
2230 euros brut par mois
Intégrer le marché du travail
En voie de démocratisation
Apparu vers 2009, le métier de community manager est encore récent. S'il commence à devenir courant dans certains secteurs, il doit parfois démontrer l'utilité de son poste. Les emplois se trouvent surtout dans les grandes entreprises, très présentes sur le Web (grande distribution, banque-assurance, agroalimentaire...), e-commerce, agences Web, de communication ou de publicité, éditeurs de jeux vidéo.
Plus ou moins spécialisé
Dans un grand groupe, il pourra se spécialiser dans la relation client ou être intégré au service des ressources humaines, afin de gérer la communication interne et de contribuer à la qualité du dialogue dans l'entreprise. Le poste sera plus polyvalent dans une PME ou une start-up où il pourra définir sa stratégie et toucher à la communication et/ou au marketing. Il peut aussi travailler en indépendant.
Vers le marketing
Après quelques années, le community manager peut devenir social media manager (ce qui inclut des compétences marketing), responsable des médias sociaux dans une agence spécialisée, responsable digital après avoir acquis une vision globale en communication-marketing ou responsable de la communication on line .
Les profils des community managers sont très variés. Si les autodidactes sont encore présents dans ce métier, à condition qu'ils aient fait leurs preuves sur le terrain (blogueurs, communicant très suivi sur les réseaux sociaux...), la tendance est de recruter des universitaires titulaires d'un bac + 3 ou bac + 5 en sciences humaines qui ont complété leur formation par une spécialisation ciblée, ou des diplômés en marketing, communication, relations publiques ou encore journalisme
Niveau bac + 2
BTS communication
Niveau bac + 3
BUT information-communication ou métiers du multimédia et de l'Internet
Licence professionnelle en e-marketing
Niveau bac + 4
Diplôme d'école spécialisée en e-commerce
Diplôme d'école de communication
Niveau bac + 5
Master en sciences humaines
Diplôme d'école de commerce
Diplôme d'IEP
Les offres d'emploi
Consulter la Météo de l'Emploi
Voir le siteLes formations
528 formations correspondent à ce métier
Voir les formations