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Botaniste
Description et classement font partie des missions du botaniste. Ce professionnel de terrain et de laboratoire, spécialiste de la biologie végétale, étudie la cartographie botanique d'un lieu, la croissance et la reproduction des plantes.
Le botaniste est le spécialiste de la connaissance des plantes dans et hors de leur milieu naturel. Il effectue des recherches pour leur utilisation dans l'industrie alimentaire, en pharmacologie, en cosmétologie... ou dans des bureaux d'études en environnement. Partageant son temps entre des activités de terrain et des analyses en laboratoire, ce chercheur autonome rédige des rapports et des études en vue de les publier et de les diffuser.
Nature du travail
L'étude des plantes
Le botaniste est un spécialiste des plantes : observer, répertorier, trier et classer la flore, tel est son rôle. Pour étudier les plantes, dans ou hors leur milieu naturel, il utilise divers procédés scientifiques tels que des analyses morphologiques (formes), anatomiques (structures internes et externes), phytochimiques (réactions chimiques). Sa mission est d'analyser le développement, la reproduction et la biodégradabilité des végétaux, c'est-à-dire leur décomposition par les micro-organismes.
Des recherches utiles à tous
À quoi servent les recherches effectuées par le botaniste ? Elles portent sur l'utilisation des plantes dans l'industrie alimentaire, en pharmacologie (étude des médicaments et de leur emploi), en cosmétologie (étude des soins du corps), en parfumerie, etc. Il peut mesurer les effets de la pollution industrielle ou du déboisement sur les milieux naturels, afin de mieux les maîtriser. Il peut également faire avancer la recherche médicale en exploitant les vertus naturellement thérapeutiques d'une plante. Il peut aussi associer tel pigment d'écorce à une peinture pour fabriquer une couleur à la mode, ou encore utiliser le goût sucré d'une plante comme édulcorant pour des produits diététiques.
Compétences requises
Connaissances scientifiques et minutie
Le botaniste possède des connaissances approfondies en floristique (science des fleurs) et en systématique (détermination et classification des espèces végétales). Toutes les analyses et conclusions sont réalisées à partir de prélèvements sur le terrain. Sens de l'observation, patience et sens de l'adaptation sont indispensables pour exercer son activité aussi bien sur le terrain que dans son laboratoire. La minutie, lors de manipulations extrêmement délicates, est également recommandée. Le botaniste se doit d'être adroit et appliqué.
Curiosité scientifique
Comme tout chercheur, le botaniste s'informe en lisant la presse spécialisée et présente les résultats de ses travaux lors de colloques ou de congrès. Il rédige également des rapports et des études pour les publier et les diffuser dans la communauté scientifique.
Rigueur et autonomie
Le botaniste partage son temps entre son laboratoire et le terrain. Pour préparer ses sorties, exploiter les données récupérées sur le terrain, faire des expériences en laboratoire, rédiger un rapport statistique, prendre connaissance de la presse spécialisée internationale, il doit être organisé et rigoureux.
Sur le terrain et en laboratoire
Le botaniste partage son temps entre des activités de terrain et des analyses en laboratoire. Dans la savane africaine, près d'une rivière canadienne ou au bord d'un chemin de la campagne française, il se rend là où les plantes réclament son attention. Ce type de fonction exige un travail préparatoire avant de se rendre sur le terrain, de même qu'un travail d'exploitation en aval dans un laboratoire, exigeant une minutie de tous les instants. L'activité du botaniste en laboratoire est au coeur des mutations technologiques, notamment via l'ordinateur qui lui permet de recourir à des technologies sophistiquées.
Un travail de recherche
Ce chercheur est autonome. Vérifier, décrire, classer, rédiger, constituer des réserves, des herbiers, des collections, procéder à des mises en serre ou à des mises en jardin constitue l'essentiel de sa mission. Le métier de botaniste s'exerce exclusivement à travers le poste de chercheur ou d'enseignant-chercheur au sein d'organismes de recherche, de musées d'histoire naturelle, de conservatoires botaniques nationaux, de laboratoires d'université et d'écoles spécialisées, ou de bureaux d'études. Le botaniste doit lire, alimenter régulièrement ses publications et présenter ses résultats dans des colloques et des congrès.
Salaire
Salaire du débutant
Exemple de salaire :
De 2169,62 euros brut par mois pour un maître de conférence débutant à 3125,58 euros pour un professeur d'université au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN).
Intégrer le marché du travail
Dans le secteur public
Le rêve de tout botaniste est d'entrer au Muséum national d'histoire naturelle. Toutefois, comme pour tout établissement de grande renommée, les places y sont très chères. Les chercheurs peuvent se diriger vers d'autres institutions. Les principaux employeurs sont le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et l'IRD (Institut de recherche pour le développement). Les possibilités d'emploi sont plus fréquentes dans les universités, les écoles ou les instituts d'agronomie en tant qu'enseignant-chercheur. Les postes dans l'enseignement secondaire (collège, lycée) sont nombreux mais ne comportent pas d'activité de recherche.
Dans le secteur privé
Le botaniste peut être employé dans un bureau d'études pour étudier la flore et réaliser des études sectorielles très précises liées à l'environnement et à l'aménagement en réalisant, par exemple, des diagnostics de pollution d'un milieu. La nécessité de limiter les dommages à la nature s'est concrétisée en effet par une loi rendant obligatoires des études d'impact environnemental. Les laboratoires pharmaceutiques proposent de rares emplois, de même que les établissements horticoles.
Pour devenir botaniste, une formation universitaire en biologie végétale, au moins égale à un bac + 5 (master) et de préférence un bac + 8 (doctorat), est indispensable. Les formations des écoles d'ingénieurs agronomes sont également de bons tremplins pour une insertion professionnelle, à compléter par un master biologie si l'on souhaite s'orienter vers la recherche.
Niveau bac + 5
Master biologie des plantes et des micro-organismes, biotechnologies, bioprocédés spécialité biologie des plantes ; vie et santé, spécialité biologie et valorisation des plantes ; biologie et santé sciences du végétal
Diplôme d'ingénieur agronome
Niveau bac + 5 et plus
Doctorat en biologie végétale
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