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Auditeur/trice interne
Comme un médecin généraliste, l'auditeur interne examine son entreprise, ses filiales et ses services sous tous les angles : commercial, comptable, fiscal, informatique... Son but : améliorer le fonctionnement et la productivité de sa société.
L'auditeur interne scrute les modes de fonctionnement de son entreprise. Tout d'abord, il détecte les " mauvaises " pratiques et les risques, depuis la simple erreur comptable jusqu'au piratage informatique ou au risque environnemental. Une fois le diagnostic posé, ce médecin généraliste de l'entreprise fait des recommandations et s'efforce de mobiliser le personnel. L'audit interne est ouvert aux jeunes diplômés de niveau bac + 5. Une expérience préalable en cabinet d'audit est recommandée.
Nature du travail
Un examen complet
Améliorer les résultats de son entreprise : tel est le défi quotidien de l'auditeur interne. À la demande de la direction générale, il examine donc les pratiques de tous les services : comptable, financier, commercial, juridique, achats, ressources humaines, informatique, production, relation clients... que ce soit au siège comme dans les filiales.
Des propositions constructives
Grâce à une approche systématique et méthodique basée sur des entretiens avec le personnel et des tests, l'auditeur est en mesure de détecter des dysfonctionnements au service comptable ou dans le système d'information par exemple, notamment en confrontant la réalité avec le fonctionnement " idéal ". À partir de cette première phase de récolte d'informations, il rédige un rapport comprenant des recommandations pour améliorer les procédures, le contrôle et l'organisation des services.
Introduire les bonnes pratiques
Vient ensuite le suivi de la mise en oeuvre de ses recommandations approuvées par la direction. Pour cela, l'auditeur doit faire prendre conscience au personnel et aux chefs de service qu'en adoptant les nouvelles méthodes et procédures ils gagneront en temps et en efficacité. C'est par le dialogue qu'il veille à la mise en place de son plan d'action sur le terrain.
Compétences requises
Écoute et sens critique
Des qualités d'écoute sont indispensables pour obtenir la bonne information et savoir apprécier la situation. Et seul le sens critique permet de rebondir sur les réponses données par l'interlocuteur pour approfondir un entretien. Sans oublier des capacités à prendre du recul et à analyser.
Polyvalent et adaptable
Abordant tour à tour les angles commercial, comptable, juridique, fiscal, informatique... l'auditeur fait preuve d'adaptabilité et ses compétences doivent être larges. L'ouverture d'esprit est un atout dans les groupes internationaux, qui donnent l'occasion de pénétrer dans d'autres cultures. En effet, on ne s'adresse pas à un Asiatique comme à un Anglo-Saxon.
Ferme et diplomate
L'auditeur est souvent perçu comme " l'émissaire de la direction " par les services audités qui ne voient pas toujours cet intrus d'un bon oeil. Pour que ses interlocuteurs ne restent pas sur la défensive et adhèrent à ses recommandations, l'auditeur doit déployer des trésors de diplomatie. Il ne s'agit pas d'imposer ses vues de haut, mais de faire comprendre en douceur, avec suffisamment de fermeté toutefois, l'utilité de la démarche et des changements à opérer. Un zeste de pédagogie est donc également nécessaire pour ce mouton à 5 pattes.
Dans les grands groupes
L'auditeur interne exerce dans des groupes industriels ou commerciaux, des banques ou des sociétés de services, comptant généralement plus de 1 000 salariés. Certaines entreprises confient leur audit interne à des cabinets de conseil externes. Mais l'auditeur interne est le plus souvent rattaché à la direction générale.
Souvent en déplacement
Les missions conduisent l'auditeur au siège de l'entreprise, mais aussi dans les sites de production et dans les différentes filiales du groupe. Cela implique de nombreux déplacements. Dans les groupes internationaux, il est souvent entre deux avions, et doit s'adapter aux horaires et fonctionnements locaux.
Une équipe de choc
Il n'est pas rare qu'une mission réunisse 2 à 5 auditeurs ayant des niveaux d'expérience, des responsabilités et des champs d'expertise différents. Par exemple, une équipe typique peut comporter un assistant, un auditeur expérimenté et un chef de mission. Ils doivent agir en parfaite coordination. On leur demande d'évaluer rapidement la situation et de rédiger des rapports argumentés, sans trop gêner le quotidien de l'entreprise ou du service audité.
Salaire
Salaire du débutant
Environ 2900 à 3500 euros brut par mois en début de carrière.
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Ouvert aux débutants
Le recrutement des chefs de mission et des responsables se fait souvent parmi des cadres de l'entreprise, notamment des financiers ou des ingénieurs, ou parmi d'anciens auditeurs externes ayant 2 à 5 ans d'expérience. Environ 15 % du recrutement s'adresse à de jeunes diplômés qui débutent comme assistants. 51 % d'entre eux sont issus d'une école d'ingénieurs, particulièrement dans les groupes industriels où leur connaissance du secteur est appréciée. Une double compétence en gestion-finance constitue un plus. 33 % des jeunes diplômés sortent de l'université.
Une rampe de lancement
L'auditeur interne pénètre tous les rouages de l'entreprise, dont il acquiert une vision transversale. La fonction est donc un excellent tremplin pour accéder à différents postes financiers ou à une direction opérationnelle dans une usine ou une filiale, par exemple. Certains groupes considèrent d'ailleurs leurs auditeurs internes comme un vivier de jeunes cadres susceptibles d'évoluer au sein des directions de services après 3 ou 4 ans d'expérience.
Rester au top
Du fait de la variété des domaines à couvrir et des missions qui lui sont confiées, l'auditeur interne aura intérêt à se former régulièrement pour rester au top et évoluer plus facilement dans l'entreprise.
Les auditeurs viennent d'horizons divers, car la fonction est très transversale. Mais dans tous les cas, elle exige un niveau à bac + 5.
Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et gestion, avec spécialisation en expertise comptable, audit et contrôle, banque-finance...
DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
Master en comptabilité, contrôle, audit, management, finance, contrôle de gestion, audit organisationnel...
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