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Chercheur/euse en biologie du sport

Le chercheur en biologie du sport est un scientifique de haut niveau qui étudie le corps humain. Spécialisé dans un domaine (physiologie, traumatologie, biomécanique), il s'intéresse à la thématique du sport et contribue aux progrès de la science.

Le chercheur en biologie du sport étudie le corps humain pendant des périodes d'effort afin de mieux comprendre son fonctionnement. Il conçoit des programmes de recherche en physiologie, traumatologie, biomécanique, analyse du mouvement... Il travaille avec des sportifs volontaires. Que ce soit en recherche fondamentale ou appliquée, sa démarche est toujours la même : il définit son champ d'investigation, effectue des expérimentations, dépouille les résultats et en fait une analyse critique.

Nature du travail

Des programmes de recherche

Le chercheur en biologie du sport étudie le corps humain pendant des périodes d'effort afin de mieux comprendre son fonctionnement. Il s'intéresse à l'activité physique et à ses effets sur l'organisme. Il conçoit des programmes de recherche en physiologie, traumatologie, biomécanique, analyse du mouvement, etc. Pour ce faire, il travaille avec des sportifs volontaires (expériences sur l'endurance, les réactions du corps au froid, à la chaleur...). Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), sa démarche est toujours la même : il définit son champ d'investigation, effectue des expérimentations, dépouille les résultats obtenus et en fait une analyse critique.

De multiples applications

En recherche appliquée, le chercheur en biologie du sport travaille notamment à améliorer les performances des sportifs en apportant des modifications sur le matériel. Il réalise des études permettant aux ingénieurs de concevoir du matériel plus performant. Ainsi, un nouveau maillot de bain high-tech a-t-il permis aux nageurs d'établir des records. Il peut s'intéresser à la nutrition du sportif et à ses effets sur les performances. En recherche fondamentale, il étudie les mécanismes de la locomotion, la vélocité cérébrale pendant l'effort, etc.

Compétences requises

Savoir scientifique

La recherche en biologie est une activité qui exige une très haute qualification. Pour appliquer les recherches au monde du sport, mieux vaut en avoir une bonne connaissance. Bien que spécialisé dans un domaine, le chercheur en biologie du sport maîtrise de vastes connaissances, y compris dans d'autres disciplines comme les mathématiques.

Curiosité et persévérance

Il est méthodique avec un esprit d'analyse et de synthèse. Il a aussi un goût exacerbé pour la quête et la découverte. Il sait se montrer persévérant, car ses travaux peuvent s'étendre sur une longue durée. Autonome, il fait preuve d'une grande ouverture d'esprit : il accepte d'être remis en question et porte un regard critique sur son travail.

Anglais et informatique

Le biologiste du sport apporte des connaissances nouvelles en biologie humaine. Il valorise ses résultats en rédigeant des articles dans des revues scientifiques. La maîtrise de l'anglais est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise son ordinateur pour la veille scientifique, la gestion de bases de données, la retranscription de travaux de recherche, etc.

En laboratoire de recherche

Le chercheur en biologie du sport travaille dans un laboratoire de recherche. Quand il n'est pas dans une salle de sport, à réaliser des expériences avec des sportifs et à observer l'effet de ses expérimentations, il passe de longues heures devant son ordinateur à se constituer des bases de données expérimentales, à retranscrire ses résultats, à préparer le dépôt d'un brevet, à diffuser des rapports d'activité... Il peut aussi exercer une activité de professeur et enseigner à l'université, en tant qu'enseignant-chercheur.

Un travail en équipe

Le chercheur en biologie du sport fait partie d'une équipe. Il mène ses travaux en collaboration avec les sportifs, avec d'autres chercheurs, avec des doctorants, et éventuellement avec des ingénieurs et des techniciens. Il est responsable des expériences qu'il confie au personnel technique.

Des déplacements ponctuels

Lorsque ses recherches aboutissent, le chercheur en biologie du sport participe à des séminaires comme conférencier. Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans l'activité du chercheur : il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux qui lui permettent de partager ses connaissances et de les étoffer.

Salaire

Salaire du débutant

Entre 2000 et 2500 euros brut par mois.

Intégrer le marché du travail

Des débuts difficiles

Le chercheur en biologie du sport peut travailler dans des universités, des centres de recherche, éventuellement des hôpitaux et des cliniques du sport, ainsi que dans des laboratoires publics ou privés. L'insertion professionnelle est assez difficile. La plupart d'entre eux se voient proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CCD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs, et les emplois proposés, souvent précaires.

Dans la recherche publique

Le chercheur exerce au sein des laboratoires des organismes publics, en recherche fondamentale, à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), etc. Il travaille alors sur des problématiques à long terme.

Dans l'industrie

Il peut aussi travailler dans la recherche appliquée. Il exerce alors généralement pour une grande marque de sport ou pour une société spécialisée en biothérapie. Ses découvertes sont mises en application par les laboratoires de recherche et de développement de l'industrie du sport. Avec l'expérience, il peut se voir confier des missions d'encadrement et évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.

L'obtention d'un doctorat, au minimum, est incontournable pour accéder au métier de chercheur. Il faut choisir soigneusement son sujet de thèse et trouver un laboratoire d'accueil. Une fois le diplôme obtenu, il est possible de compléter son cursus par une expérience professionnelle de post-doctorat, en France ou à l'étranger. Mission scientifique, à durée déterminée et rémunérée, le post-doctorat est recommandé, car il constitue un atout lors des concours et recrutements.

Niveau bac + 8 et plus

Doctorat en médecine du sport (possibilité de réaliser sa thèse au sein d'une entreprise dans le cadre d'une convention Cifre, convention industrielle de formation par la recherche)

Diplôme d'État de médecine avec une spécialité en médecine du sport

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