Alors qu’un actif sur trois aura plus de 50 ans d’ici à 2050, la spécialiste du travail Laetitia Vitaud alerte sur le coût de l’âgisme pour les entreprises. Dans son ouvrage L’Atout âge (Eyrolles), elle plaide pour une refonte des politiques RH afin de valoriser l’expérience plutôt que de la pénaliser. Elle propose notamment la création d’un index démographique, inspiré de celui sur l’égalité femmes-hommes, pour mesurer les écarts d’accès à la formation ou à la promotion selon l’âge. L’autrice souligne qu’exclure les séniors revient à priver les organisations d’un réservoir de talents et appelle à réinventer le recrutement des 40-50 ans, souvent en reconversion. (Le Point, 06/11/2025)

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À Bièvres (Essonne), la Ferme de Gisy, fondée en 2022 par Nicolas Revol, ancien ingénieur chez Ariane, et François Bodin, fils d’agriculteurs intensifs, incarne un modèle d’agriculture durable et pédagogique. Sur cinq hectares, ils cultivent fruits et légumes bio tout en formant les futurs maraîchers. Soutenue par la commune et financée à hauteur de 350 000 €, la ferme accueille des stagiaires, des écoles et des associations de reconversion écologique. Objectif : montrer qu’il est possible de « recréer du vivant au milieu du béton ». (Le Monde, 06/11/2025)

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Selon Gilles Gateau, directeur général de l’Apec, les intentions d’embauche de cadres sont en forte baisse en 2025, atteignant leur plus bas niveau depuis 2020. En cause : les incertitudes politiques, budgétaires et géopolitiques. La diminution pourrait dépasser les –6 % prévus en début d’année. Les jeunes diplômés seraient les plus touchés, confrontés à un accès plus difficile à l’emploi stable et à un risque accru de déclassement. Malgré tout, la dynamique de l’emploi cadre reste positive, avec une croissance nette estimée à +1,5 %. (La Tribune, 06/11/2025)

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Selon une étude publiée le 5 novembre par l’Institut des politiques publiques (IPP), les ruptures conventionnelles « remplacent largement des démissions ». Depuis leur création en 2008, le nombre total de démissions a chuté de 19 % entre 2003-2006 et 2012-2014. L’étude estime que 80 à 95 % des salariés concernés perçoivent des allocations chômage, faisant de ce dispositif le premier poste de dépense de l’assurance-chômage (28 % du total). Le gouvernement souhaite désormais encadrer davantage ces pratiques, jugées parfois trop coûteuses. (La Croix, 06/11/2025)

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Après plus d’un mois et demi sans ministère de tutelle, la filière forêt-bois, qui emploie 420 000 personnes et génère 30 milliards d’euros de valeur ajoutée, a été rattachée au ministère de la Transition écologique. Si France Bois Forêt salue cette décision, elle exprime ses inquiétudes sur l’absence de vision industrielle claire pour ce secteur stratégique. L’interprofession appelle la nouvelle ministre à définir une stratégie de souveraineté, à stabiliser les budgets et à concilier transition écologique et développement économique. (Communiqué France Bois Forêt, 06/11/2025)

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